La carte en fréquence de Super-ACO modélisée comme machine idéale est donnée par la figure B.3.
Toute la partie pour n’est pas représentée : elle correspond aux particules qui ont des
nombres d’ondes au-delà de la résonance principale
et aux amplitudes
mm dans l’ouverture dynamique. Suivant que l’on trace la carte en fréquence pour le
premier (
) et second (
) quadrant, la résonance principale est
traversée soit selon une région hyperbolique (peu de points en son voisinage cf. Fig. B.3 de
gauche), soit selon une région elliptique (cf. Fig. B.3 de droite). Dans ce cas, comme la
résonance a une grande largeur, un grand nombre de particules est capturé dans les îles
de résonance : sur la carte en fréquence, on observe nettement la droite de résonance ;
l’ouverture dynamique est « gonflée » (cf. région
mm et
de l’ouverture
dynamique).
En incluant dans la modélisation de Super-ACO, les défauts de gradients quadripolaires issus des mesures magnétiques, la dynamique de l’anneau est peu modifiée (cf. Fig. B.4). Globalement, la diffusion est plus élevée, de nouvelles résonances sont excitées ; la symétrie 4 de l’anneau est brisée mais les défauts sont faibles : de l’ordre du pour mille (comparer avec la carte Fig. B.3 de gauche).
Pour le point de fonctionnement nominal, le point de fonctionnement est déplacé de
à
et surtout les chromaticités ne sont plus
nulles mais surcompensées aux valeurs
et
. Les forces des quatre familles
hexapolaires sont donc complètement modifiées, si bien que la dynamique est complètement
différente (cf. Fig. B.5). Le glissement des nombres d’ondes avec l’amplitude est faible : la carte en
fréquence est très « compacte » dans l’espace des fréquences, l’ouverture dynamique est réduite de
près d’un facteur deux dans le plan horizontal ; elle est limitée par la résonance d’ordre 3,
. Expérimentalement, cette résonance est observée mais à plus basse
amplitude.
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