Pour le point de fonctionnement la dynamique du deuxième jeu
hexapolaire semble être la plus « stable » : peu de résonances au voisinage du point de
fonctionnement, faible diffusion, ouverture dynamique plus grande que l’acceptance physique jusqu’à
.
Pour le premier jeu hexapolaire, nous constatons qu’il y a plus de résonances qui induisent une diffusion globalement plus importante. La dynamique est fortement perturbée par la résonance entière. Si nous faisons l’hypothèse que celle-ci limite l’ouverture dynamique, la durée de vie Touschek serait alors réduite.
Le point de fonctionnement historique de l’ESRF avait pour nombres d’ondes
. Une étude a également été faite pour comprendre pourquoi les
performances de l’anneau étaient bien trop faibles pour les deux réglages hexapolaires
nominaux. En fait la dynamique est globalement plus mauvaise, car la résonance entière, plus
proche du point de fonctionnement, est atteinte à plus faible amplitude. Les cartes en
fréquence pour les deux réglages hexapolaires (cf. Fig. 3.45) sont peuplées de résonances
avec une diffusion des orbites très élevée et des ouvertures dynamiques petites. Pour le
premier jeu hexapolaire (cf. Fig. 3.45-a), la dynamique est « catastrophique » : le point de
fonctionnement est trop proche des résonances entières
et
, résonances qui sont
les premières à éviter lorsque l’on choisi le point de fonctionnement d’un accélérateur.
L’auteur est perplexe et ne comprend pas quels critères ont pu amener à ce choix. Le
point de fonctionnement actuel de l’ESRF, choisi à la suite de discussion avec le groupe
faisceau du projet SOLEIL, diffère uniquement par l’éloignement de la résonance entière
.