Pour le début de l’étude, on ne considère que les 32 correcteurs situés dans les quadripôles. Pour s’affranchir des nonlinéarités, les hexapôles et les lentilles décapolaires sont éteints. Dans un premier temps, on a voulu s’assurer que si l’on donne à LOCO comme matrice expérimentale la matrice théorique alors LOCO donne l’ajustement parfait.
L’ajustement est réalisé uniquement sur les gradients des quatre familles de quadripôles ,
,
,
. La
fonction dispersion est supposée nulle tout autour de la machine pour s’affranchir du facteur d’Amman (cf.
infra).
Au bout de deux itérations, l’algorithme converge. Les petits écarts observés s’expliquent par le nombre de chiffres
significatifs entrés dans la matrice-réponse expérimentale simulée en tant que modèle. A la lecture du tableau 5.1, les
valeurs rms résiduelles sont négligeables compte tenu de la précision (arrondis à deux chiffres significatifs). et
(resp.
et
) sont les valeurs rms en millimètres des matrices-réponse théorique
et expérimentale horizontales (resp. verticales).
et
donnent l’écart rms entre ces
matrices.
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En pratique, l’orbite fermée est mesurée sur Super-ACO avec seulement deux chiffres significatifs. Pour avoir une bonne convergence numérique, les données sont complétées par des zéros pour ces tests. En prenant huit chiffres significatifs, l’ajustement est parfait, i.e. avec erreur relative de l’ordre de la précision machine (cf. infra).
Pour vérifier le bon fonctionnement du programme LOCO, on simule des défauts sur les gradients des quadripôles en conservant la symétrie quatre de l’anneau.
Pour commencer, on dérègle le gradient de de
: on observe un glissement des nombres d’ondes :
et
.
Au bout de deux itérations, LOCO retrouve exactement les bonnes valeurs des gradients (comparer les valeurs attendues et finales du tableau 5.2. Les calculs sont faits en simple précision).
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Puis, on dérègle de nouveau le gradient de la première famille de
mais uniquement sur le quadripôle
on observe un glissement des nombres d’ondes
et
. Encore une fois, le programme
LOCO converge en trois itérations vers les valeurs escomptées avec les bons nombres d’ondes (cf. tableau
5.3).
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