5.3.5 Familles H1 et H2 éteintes sans minimum de couplage
5.3.5.1 Conditions expérimentales
Seulement 6 mesures à un courant mA (durée de vie: h) ont été
enregistrées, car l’ouverture dynamique est plus petite lorsque le minimum de couplage
n’est pas réalisé (cf. conditions expérimentales Tab. 5.23).
La tension du perturbateur P4 varie de 4.77 kV à 7.82 kV (début de perte,
h).
La décohérence est rapide: sur environ 500 tours à faible amplitude et 150 tours à
grande amplitude (cf. Fig. 5.78).
4.7284
1.6982
184
252
H1 (A)
0
H2 (A)
0
QT4 (A)
3.50
Phase
945
TAB. 5.23:
Caractéristiques machine:
point de
fonctionnement de routine, hexapôles H1 et
H2 éteints. Valeurs utilisées pour ajuster le
modèle de Super-ACO.
FIG. 5.78:
Signal collecté pour un kick de
5.92 kV: la décohérence est très rapide
(200 tours).
5.3.5.2 Espace des phases
L’espace des phases normalisé est reconstruit comme précédemment en utilisant les
coordonnées de Courant-Snyder (cf. Fig. 5.79).
On n’observe plus de branche sur les figures; la décohérence du faisceau est plus rapide
que pour l’expérience précédente, car le couplage est plus important.
FIG. 5.79:
Espace des phases normalisé de Super-ACO lorsque les familles H1 et
H2 sont éteintes. La présence de couplage diminue les dimensions de l’ouverture dynamique
et accélère le phénomène de décohérence. L’amplitude initiale du signal est donnée dans le
coin supérieur gauche de chaque figure.
5.3.5.3 Courbes en fréquence
Les deux nombres d’ondes sont extraits avec une précision plus faible puisque la décohérence
a lieu sur quelques centaines de tours.
FIG. 5.80:
Courbes en fréquence (à gauche) et (à droite) en fonction
de l’amplitude horizontale: familles hexapolaires H1 et H2 éteintes sans minimum
de couplage. Comparaison entre la mesure (carrés) et différentes modélisations de
Super-ACO: sans composante octupolaire (cercles) et avec pseudo-octupôles (croix).
Le modèle avec les pseudo-octupôles donne un bon accord bon le nombre d’ondes
horizontal.
En utilisant les données du tableau 5.23 et les formules de glissement des nombres d’ondes
(Eq. 5.35 et Eq 5.36), la contribution des pseudo-octupôles au nombre d’ondes horizontal
s’écrit:
(5.50)
avec , la fonction au niveau du moniteur de position.
Dans le plan horizontal l’accord semble excellent et moindre pour le nombre d’ondes vertical
(cf. Fig.5.80).
Notons qu’il est difficile d’ajuster de courbes avec seulement six points expérimentaux
correspondant à un faible variation du nombre d’ondes avec l’amplitude.
Cependant, si expérimentalement le faisceau commence à être perdu pour une amplitude
d’environ 8 mm, le modèle avec un pseudo-octupôle prédit une ouverture dynamique
horizontal très proche à -10 mm.