Avant le début des mesures, l’orbite fermée (défauts dipolaires) a été corrigée avec le plus grand
soin. Les données tour par tour sont ensuite collectées sur un BPM constitué de quatre électrodes
numérotées de 1 à 4 (cf. schéma 4.4). Les signaux horizontal et vertical sont alors reconstruits
connaissant les gains et
du BPM :
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avec le signal collecté sur la k-ième électrode.
La décohérence est nettement observée (cf. Fig. 4.5) : aux faibles amplitudes, elle a lieu sur environ 600 tours, i.e. qu’au-delà le signal est noyé dans le bruit ; aux grandes, la décohérence est très rapide : 150 tours environ. Pratiquement, les implications sont les suivantes : le signal n’est pas quasi-périodique, il va être difficile d’extraire la fréquence avec une grande précision. Lorsque que le signal utile est contenu uniquement dans les 150 premières données, l’utilisation d’une FFT traditionnelle est presque illusoire et l’Analyse en Fréquence doit être utilisée avec grande précaution.
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La réduction des données peut alors se faire avec plus ou moins de succès de différentes manières :
Aux grandes amplitudes, on observe un début de saturation des BPM ainsi que l’apparition de comportement nonlinéaires du faisceau, ce qui va induire une diminution de la précision pour la détermination des fréquences qui était déjà compliquée par le faible nombre de données contenant du signal.
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