L’Advanced Light Source a été étudiée comme machine parfaite avec sa 12-périodicité.
Dans ce cas, l’ouverture dynamique est très grande mm (cf. Fig. B.12).
De nombreuses résonances sont excitées dont l’identification est facilitée en utilisant la
diffusion des orbites (jaune-orange). A grandes amplitudes, les largeurs de résonance se
recouvrent conduisant à un mouvement nonlinéaire voire chaotique avec une diffusion élevée
(rouge). La dynamique est dominée à grande amplitude par la résonance de couplage
.
Pour obtenir un modèle de l’ALS plus proche des observations expérimentales, nous avons introduit les défauts des quadripôles droits déduits des matrices réponses expérimentales (cf. Fig. B.13), puis ceux des quadripôles tournés pour obtenir un couplage effectif de 1% (cf. Fig. B.14). La 12-périodicité de l’anneau est alors brisée, les largeurs de résonances sont plus grandes. L’ouverture dynamique horizontale (12 mm cf. Fig. B.14) est très proche de celle mesurée en expérience.
Enfin, nous avons obtenu la première carte en fréquence expérimentale d’un accélérateur (cf.
Fig. B.15). Elle correspondrait au voisinage du point de fonctionnement de la carte B.14 où la
diffusion est faible (vert). Pour cette expérience, le point de fonctionnement a volontairement été
déplacé à . La carte en fréquence expérimentale révèle un réseau
de résonances d’ordre 5,
,
,
et
. Au nœud de résonances, la diffusion des particules est élevée (la durée de vie
et l’efficacité d’injection sont fortement réduites). L’accord entre l’expérience et la modélisation de
l’ALS est remarquable.
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