J’ai annoncé page §, que le dipôle est complètement intégrable. Le but de section est de le
montrer. Les équations sont toujours exprimées en fonctions des variables canoniques
.
Description et Hamiltonien : Pour la présente annexe, le dipôle est décrit en introduisant le
cœfficient qui dans la majorité des cas est égal à la courbure
(Forest et al., 1994). Cette
expression est néanmoins utile pour déduire l’expression d’une rotation en géométrie curviligne (cf.
infra). Le Hamiltonien retenu est celui établi page § avec le potentiel vecteur donné par la
formule 1.51 :
![]() | (A.4) |
Les équations du mouvement deviennent :
![]() | = px![]() | (A.5a) |
![]() | = py![]() | (A.5b) |
![]() | = −(1 + δ)![]() | (A.5c) |
![]() | = h![]() | (A.5d) |
![]() | = 0 | (A.5e) |
![]() | = 0 | (A.5f) |
Hypothèse de calcul : La seule hypothèse est l’approximation hard-edge. Le Hamiltonien A.4 est complètement intégrable.
Intégration exacte : Les variables et
sont cycliques, donc leurs moments conjugués
respectifs sont constants :
![]() | (A.6) |
L’intégration des autres variables se fait par étapes successives. On commence par l’équation
différentielle de en utilisant les expressions (Eq. A.5d) puis (Eq. A.5b) :
dpx | = h![]() | ||
= ![]() ![]() | |||
yf | = yi + ![]() ![]() ![]() | ||
yf = yi + ![]() ![]() ![]() | (A.7) |
![]() |
On déduit alors la solution pour en comparant les équations A.5b et A.5c :
lf = li + ![]() ![]() ![]() | (A.8) | ||
L’équation différentielle A.5d pour px(s) s’intégre en se servant des expressions A.5a et A.5c : | |||
![]() | − hpx![]() ![]() ![]() | ||
= | − h![]() ![]() | ||
+ b1hpx![]() | |||
soit après simplification : | |||
![]() | = −h2p x2 ⇒ p x = a cos(hs) + b sin(hs) | ||
où les constantes a et b sont déterminées en fonction des conditions initiales, soit : | |||
pxf = p
xi cos(hs) + ![]() | (A.9) | ||
L’intégration de la dernière équation (x(s)) est alors immédiate : | |||
![]() | = h![]() | ||
xf = ![]() ![]() | (A.10) |